Avant de prendre la route pour le Cambodge, il faut absolument se dire que ça va être long et pas simple, et prendre beaucoup (beaucoup) de recul. Avec énormément de recul on peut même trouver l’expérience rigolote.
Parce qu’en l’espace de quelques kilomètres on a un concentré de ce qui se fait de mieux au monde en termes d’escroquerie. Et si on a tout d’abord l’impression que c’est hyper désorganisé (surtout en arrivant de Thailande), c’est tout le contraire. C’est le bordel, c’est sûr, mais un bordel vachement bien organisé pour détrousser un maximum de touristes.
Mais comment ça marche ?
8 heures du mat on prend le bus à Bangkok pour 4 heures de route jusqu’à la frontière. Arrivés à la frontière on a plein de petits bureaux qui vendent des visas pas toujours valables mais toujours 3 fois le prix normal.
Après la frontière, un faux agent de police nous guide pour nous éviter les escrocs (hin hin hin). Son truc est d’essayer de nous convaincre que le dernier bus pour Angkor est parti il y a 5 minutes et qu’il faut prendre un taxi super cher.
Mais comme on ne nous la fait pas, on prend une navette gratuite pour la station de bus. Sauf que le conducteur de la navette a pour consigne de ne pas aller jusqu’à la station de bus et de nous arrêter près des taxis. Après 2 tentatives, on fini par prendre le taxi mais bien négocié et partagé avec un couple de danois, c’était pas si cher.
Après, la route jusqu’à Angkor c’est le Paris-Dakar. Il parait qu’un gros actionnaire de la principale compagnie aérienne paye les hommes politiques pour que la route reste dans cet état, histoire de forcer les touristes à prendre l’avion.
Et pour ceux qui étaient avec nous dans le bus de Bangkok et qui n’avaient pas le guide du routard, et qui sont donc restés dans le même bus, ils ont fait un détour de quelques centaines de kilomètres pour arriver, à Angkor, à 3 heures du mat, trop fatigués et dans un hotel trop isolé (et hyper cher) pour pouvoir en choisir un autre.
On s’en est pas-mal sortis en fait. Mais il a fallu rester concentré jusqu’au bout.
Ciao Chile
Il y a 9 ans
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